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Faut que j'vous dise
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  • Blog composé de billets d'humeur sur la vie quotidienne de son auteur, mais aussi sur l'actualité. Il comporte également des rubriques, celle de Super Sponge Girl ou encore un recueil décalé de "pensées philosophiques".
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23 septembre 2012

Comment les jouets auront raison de notre santé mentale

Hier, nous avons célébré notre année de fatigue où l'allongement des cernes et inversement proportionnel à la diminution des heures de sommeil tranquille. Et oui, notre petite crapule a eu 1 an.

Fêté comme il se doit, cet événement fut bien sûr l'occasion d'une réunion de famille autour de nombreux délices sucrés et de bulles par centaines (ben oui, il y a beaucoup de bulles dans une flûte, celles-ci se forment notamment grâce aux minuscules poussières ou imperfection du verre mais là n'est pas le sujet). Chacun ayant évidemment ramené une offrande pour le roi de la journée. Nous-même, avions commencé le matin en lui offrant l'objet du délit d'aujourd'hui, un superbe hippopotame qui fait du pédalo en chantant. Ce jouet aux allures sympathiques et bon enfant est en fait le fruit de sadiques malveillants qui, en plus d'en vouloir à la sécurité de nos enfants, en veulent également à notre santé mentale.

Je déballe le jouet afin que notre petite grenouille puisse s'ébrouer avec à la piscine. Il est attaché par ces sortes de fils en plastique qu'on tourne sur eux-mêmes. Ce n'est pas très difficile à enlever, je les tourne dans l'autre sens et hop, le jouet n'est plus attaché au carton d'emballage. Mais les fils, sont toujours attachés au jouet et pendouillent, ils narguent le parent qui se demandent par où on les retire complètement. Les créateurs vicieux, qui sous le prétexte de bien attacher le jouer à son emballage pour la sécurité et contre le vol, ont monté un plan machiavélique où les fils passent par l'intérieur du jouet. Fainéante et pressée, j'avoue, je me suis contentée de sectionner les fils à la base du pédalo. Plus tard, prise de scrupule, j'ai préféré retiré le jouet des mains de mon fils, mère cruelle mais seulement à moitié, car des bouts de fils dépassaient encore telle une menace imminente de griffe de visage d'enfant. Aujourd'hui, j'ai donc pris les choses en main et en femme indépendante que je suis, je me suis munie d'un tournevis pour vaincre l'ennemi. Retirer les vis fut chose aisée, séparer les deux parties, un peu moins. Ça bloquait, il fallait forcer. Malheureusement, je ne suis pas toujours très délicate et j'avais peur d'abîmer l'objet. Au bout de plusieurs minutes, je suis tout de même parvenue à ouvrir le jouet pour en retirer les fils. Il fallait maintenant le refermer et pour cela, avoir un diplôme d'ingénieur ! Il fallait apparemment que les choses s'emboîtent mais où et comment ? Je passai alors plusieurs minutes en tentant de trouver la solution à cet épineux problème si mon fils voulait un jour revoir son jouet. Mais rien à faire, ça ne s'emboîtait pas bien. Je commençais à m'énerver quand mon cher et tendre est venu à mon secours. Ben ouais, j'ai eu besoin de l'aide d'un homme, je le reconnais. Bien sûr, il ne lui fallut que quelques instants pour réussir là où je galérais. Et quand je lui ai demandé comment il avait fait, il m'a répondu, sur son ton d'homme qui pense « faible femme pas douée avec ces choses-là » : « J'ai juste regardé et j'ai soulevé ses jambes (de l'hippopotame) ».

Bref, tout ça pour dire que les concepteurs de jouets alliés à ceux qui conçoivent les emballages se sont ligués pour nous faire devenir dingues. Et encore, je pense que nous sommes loin d'avoir vu le pire (car ce jouet ne se montait pas)...

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Commentaires
P
Surtout quand on songe que ce sont des enfants chinois qui l'ont monté le jouet ! Alors il faut une âme d'enfant pour en saisir le fonctionnement. Non ?
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