15 décembre 2012
Faut que j'vous dise, je ne veux inquiéter personne mais...
... François Reynaert* a peut-être raison. Il écrit qu'aujourd'hui, tout le monde se moque de la fin du monde annoncée pour le 21 décembre 2012. Après avoir lancé le sujet il y a trois ans, nous avoir proposé des scenarii catastrophes (plus ou moins bons), avoir inquiété les foules tout autant qu'essayer de les rassurer, aujourd'hui, peu y pense encore avec effroi.
Et pourtant, il y a peut-être des signes qui nous invitent à ne pas prendre la chose à la légère. François Reynaert nous en cite d'ailleurs quelques uns. D'abord, le nombre de voyants qui, en 2011 comme à chaque fin d'année, furent invités à faire leurs pronostics sur 2012. Tous se sont gaussés de l'annonce de fin du monde et ont annoncé qu'elle n'aurait pas lieu de 21 décembre de cette année. Notamment le très clair-voyant Claude Alexis, à qui, vraisemblablement, nous pouvons faire une confiance aveugle (appréciez le jeu de mots) qui avait aussi prédit la réélection de Nicolas Sarkozy ou encore le grand retour de Jean-Luc Delarue "en plein renouveau". Ensuite, le journaliste nous rappelle les grandes catastrophes que nous avons craint et pris avec grand sérieux et qui n'ont finalement pas été aussi horribles que prévues : l'épidémie de vache folle, le bug de l'an 2000 ou la grippe aviaire.
Écoutez votre intuition, regardez les signes, appréciez tout ce qui s'est passé cette année et réfléchissez... Ne sommes nous pas en effet en train de vivre la fin de quelque chose ?
*Journaliste pour le Nouvel Observateur
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