Déjeuner foutu

Mon homme et moi avons adopté cette expression "Et bardaf, c'est l'embardée" après l'avoir entendu dans une parodie d'une émission belge. Depuis, nous avons coutume, surtout moi, de l'employer quand quelque chose tombe ou lorsqu'une petite catastrophe arrive.

Ce midi, j'ai eu le déplaisir de l'utiliser lorsque ma gamelle m'a échappé des mains pour tomber, sous mes yeux horrifiés, à l'envers (sinon, ce ne serait pas drôle), sur le sol. Comme souvent dans ce genre de situation, je reste en mode « pause » quelques secondes, figée face au drame qui vient de se jouer sous mes yeux, comme c'était le cas ce midi car j'avais faim. Je vous rassure, je ne reste bêtement immobile que dans des cas comme celui-là, quand la situation est plus critique, je sais réagir plus rapidement avec sang-froid.

Quoiqu'il en soit, j'ai dû ramasser toute cette nourriture gâchée, un peu la haine au ventre (qui criait toujours famine). Comme si j'avais du temps à perdre en plus, il fallait que je vois la fin du film nul que j'avais commencé hier midi (et qui fera peut-être l'objet d'un article) et ma pause déjeuner est limitée. Je me suis donc empressée de ramasser, enfiler mon manteau et sauter dans ma voiture pour foncer au supermarché le plus proche pour m'acheter un surgelé Weight Watchers (ouais parce qu'hier je me suis bouffée une super bonne pizza suivie d'un bon tiramisu spéculoos alors aujourd'hui, j'essaie de faire attention).

Après 5 raviolis qui se battaient en duel et une compote, j'attends maintenant avec impatience le goûter...