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Faut que j'vous dise
Faut que j'vous dise
  • Blog composé de billets d'humeur sur la vie quotidienne de son auteur, mais aussi sur l'actualité. Il comporte également des rubriques, celle de Super Sponge Girl ou encore un recueil décalé de "pensées philosophiques".
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14 août 2021

Faut que j’vous dise, il faut se laisser couler

 

se laisser couler

Parfois, la vie vous donne des claques. Parfois, c’est souvent.

Cette fois, c’était prévisible. Et bien que je me sois rendue compte de l’existence de cette claque à venir depuis longtemps, elle fait mal quand même. J’ai senti toute sorte de choses. Du positif, du négatif. De l’envisageable, de l’impossible, du compliqué, de l’imaginable. Mais le doute était toujours là.

J’ai un seuil de résistance important. Cela me l’a encore prouvé. J’ai eu envie de lâcher, plusieurs fois. J’ai commencé à le faire, plusieurs fois aussi. Mais toujours avec ce fond d’espoir, ce besoin désespéré que les choses s’améliorent et que tout aille bien.

Et puis, il y a eu des signes. Des signes qui annoncent le changement (la nouvelle lune d’août, des messages dans mon fil d’actualité, ma nouvelle coupe de cheveux !). Alors, je me suis dit que je devrais les écouter. J’ai écrit. Un long texte. Pour dire ce que je constatais, ce que je ressentais, ce que je méritais. C’était un texte d’au revoir car j’espérais que ce ne soit pas un adieu.

Sa réponse fut un adieu. Un adieu qui m’est douloureux. Quelqu’un a réussi là où j’ai échoué. Je sais que je ne devrais pas voir les choses ainsi, me remettre en question, perdre en estime de moi car il n’a pas voulu de moi mais veut donner sa chance à cette nouvelle rencontre. Je méritais mieux que lui. Je n’étais pas la bonne pour lui. Je le savais depuis le début. Si je l’avais été, il aurait voulu essayer et voir où ça le menait avec moi.

Je suis meurtrie. Je suis blessée. Ce sentiment que jamais je ne donnerai envie à quelqu’un de voir où ça mène. Le sentiment de rejet accompagné de la peur de la solitude me gagnent. Un duo qui fait mal.

Je crois qu’une fois encore, il va me falloir toucher le fond. Un nouveau fond. Il va falloir se laisser couler. Emportée par la douleur, la peur et tous ces sentiments négatifs qui m’envahissent.

 

Se rappeler. Se souvenir que j’ai déjà touché le fond, un fond profond. Que je suis remontée. Pas jusqu’à la surface mais je l’ai vue, je l’ai effleurée. Se souvenir que je suis capable de remonter. Que ce fond est moins profond, moins sombre. Se souvenir que je suis forte. Savoir que je peux pousser du pied, seule. Que j’ai cette capacité de remonter sans aide. Et sur le trajet qui me ramènera vers la surface, trouver des bouées, des choses auxquelles me raccrocher, pour m’accompagner. Se rappeler que ce sont les mouvements de mon corps qui m’aideront à revoir la lumière.

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